Marokko setzt auf indische Methodik, um die Bildung zu heben

Après la crise qui a chamboulé le secteur éducatif marocain, l’enseignement renait de ses cendres. Voulant hisser la qualité de ce volet on ne peut plus important pour le développement des générations futures, le Royaume fait feu de tout bois pour mettre un pansement sur une jambe de bois. Une méthodologie indienne est dans le viseur des pédagogues pour faire du secteur un exemple à suivre.

L’enseignement est le cœur battant de toutes les nations et pièce angulaire pour le développement des jeunes générations, cependant, au Maroc, ce secteur a été longtemps relégué et fragilisé par les stratégies « inefficaces et superficielles ».

La crise persistante de l’éducation publique au Maroc a longtemps été un sujet de préoccupation majeur, caractérisée par des niveaux d’apprentissage insuffisants, des réformes infructueuses et des inégalités éducatives grandissantes.

Le dernier classement PISA de l’OCDE en 2023 a mis les pieds dans le plat. Il a dévoilé une réalité alarmante, plaçant le royaume à des positions préoccupantes : 79e en compréhension de l’écrit et 76e en sciences sur 81 pays évalués.

Face à ce constat inquiétant, le gouvernement d’Aziz Akhannouch a pris l’initiative de lancer une réforme éducative. Dans ce sillage, une méthode de rattrapage innovante, originaire d’Inde, a été introduite dans plus de 600 écoles primaires « pionnières » depuis la rentrée scolaire 2023 : la méthode Teaching At the Right Level (TARL).

Contrairement aux approches traditionnelles, la méthode TARL se focalise sur l’adaptation des acquis en fonction du niveau des élèves, le « réenseignement » des compétences fondamentales en fonction du niveau réel des élèves, afin de combler les lacunes accumulées. Avec une formation spécifique de 12.000 enseignants volontaires par le ministère de l’Éducation, cette méthode bénéficie actuellement à environ 300.000 élèves.

Les premiers résultats de cette initiative sont très encourageants. D’après une étude récente commandée par le ministère, « le taux de maîtrise des compétences a été multiplié par quatre en mathématiques, par trois en français et par deux en arabe en seulement deux mois. Cette progression spectaculaire équivaut à un rattrapage d’un à deux ans de scolarité, marquant ainsi une inflexion inédite dans la courbe des apprentissages ».

Cependant, les spécialistes craignent un échec similaire aux précédents. Des défis de taille restent à relever pour la généralisation de la méthode TARL à l’ensemble du système éducatif marocain d’ici 2027-2028. Actuellement, avec moins de 10% des élèves concernés, l’extension rapide de ce modèle à 6 millions d’enfants représente un défi colossal en termes de formation des enseignants, d’infrastructures et de ressources pédagogiques.

De plus, la grève des enseignants, a mis en lumière un autre enjeu majeur : les conditions salariales et professionnelles des enseignants, qui constituent la moitié des agents de l’État au Maroc. Cette mobilisation a souligné l’urgence de l’instauration d’une réforme structurelle, englobant non seulement les méthodes pédagogiques mais aussi les conditions de travail et de rémunération des enseignants.

Dans ce sillage, les discussions sur un remaniement gouvernemental sont en cours, et la pression est forte sur le ministre de l’éducation nationale, Chakib Benmoussa, en charge de cette réforme, pour qu’il tienne la promesse ambitieuse dictée par le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, de hisser le système éducatif marocain parmi les soixante premiers du monde.

Tous les responsables tablent sur cette méthode indienne intitulée TARL qui offre un espoir pour améliorer l’éducation au Maroc et combler les lacunes existantes. Cependant, pour réussir une transformation profonde et durable du système éducatif, seuls un engagement fort et une volonté politique soutenue permettront de relever ces défis et de garantir un avenir meilleur pour les générations futures.

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